Les Infographies
Nature : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Outres les images du projet VAVIV,
le logo,
1
et 2 |
Cette présentation Internet est un exemple de dossier réalisé
GRATUITEMENT
pour construire des projets de développement et de protection de la
nature.
Pour défendre la forêt, il faut un logo, des présentations
esthétiques et
peut-être des idées de communications autour de la Biodiversité...
VAVIV
= Vn
Admirable
Voyage
d'Inventaire
du
Vivant
VAVIV
est la maquette de communication du projet
Biodiversité entomologique de trois réserves naturelles au Bénin, Togo et Mali pour une conservation durable. Présentation et budget du projet VAVIV ![]() |
Le papillon reste l'allégorie de la Biodiversité fragile et
l'allusion
de la préservation nécessaire des espèces...
Biodiversité
VAVIV, oui, ... le projet "VA" VIVRE...
Les écosystèmes naturels forestiers d'Afrique de l'ouest sont caractérisés par une richesse extraordinaire mais, également, par une dégradation généralisée. Depuis juin 1992 où 172 gouvernements ont décidé d'intervenir pour assurer le développement durable de la planète, avec, en entrée, la célèbre conférence de Rio, des actions, des déclarations et des principes de gestion ont été développés. Les projets de gestion et protection de la Biodiversité (laquelle se décline en diversité génétique et variabilité écologique des unités paysagères) sont désormais en place et permettent vraiment de développer la connaissance dans le domaine. Cependant les actions à entreprendre afin de répondre aux besoins définis de l'objectif de connaissance puis de protection sont énormes. La communication à partir des données recueillies sur le terrain, la préparation la production puis l'édition des documents diffusés autour d'un dossier nécessite des compétences techniques que nous mettons à disposition ici pour le projet VAVIV. Ce site Internet centralise les travaux de communication du projet VAVIV et aborde la Biodiversité des forêts de l'Afrique de l'ouest sous un angle que nous souhaitons original, pédagogique et même ludique... |
Le mot Biodiversité
est un néologisme composé à partir des
mots bios, "vie" en grec et diversité. L'étude
d'inventaire
de la Biodiversité a des enjeux mondiaux...
VAVIV
= Vn
Admirable
Voyage
d'Iinventaire
du
Vivant
L'étude d'inventaire de la Biodiversité, objectifs
généraux : Appréhender la diversité du monde
vivant en dressant
l'inventaire (si possible) exhaustif des espèces sur des sites cibles...
Concevoir les interrelations, les flux, les
transformations des populations et également les évolutions
biotiques en suivant certaines ressources
comme les espèces phytophages, les recycleurs et les pollinisateurs...
Elaboration
des brochures et mise en ligne des données.
Note
Eric G. :
La conception des logotypes, la préparation des chartes graphiques,
puis, la mise en place
des données et des résultats du projet 'Biodiversité
entomologique de trois réserves naturelles au
Bénin, Togo et Mali pour une conservation durable' nécessite
une synchronisation technique
en amont des personnes impliquées. Si vous êtes impliqué
dans le projet, merci de
vous annoncer. Il serait dommage de rater une synchronisation de travail
profitable à chacun. Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Les
résines fossiles africaines : les échantillons "hot
spots" de la Biodiversité.
Les recherches d'inventaires de biodiversité réalisées sur site -souvent par échantillonnage- permettent de temps à autre d'exploiter des notions dynamiques. Le copal et l'ambre jaune d'Afrique (ces pierres que l'on imaginerait statiques, comme mortes) souscrivent parfaitement aux travaux d'inventaires des espèces. Mais, ces échantillons, traits d'unions entre le vivant et le minéral, constituent une base de lecture formidable. Les oléorésines fossiles et sub-fossiles ont un potentiel unique. Les oléorésines conservent des mémoires spatiales et temporelles. Outre l'inventaire purement descriptif des espèces incluses, les oléorésines permettent de lire les évolutions passées de la biogéographie des populations (colonisations des espèces selon les latitudes et les climats) en précisant le paysage jusqu'aux détails des étages de la végétation ! La mémoire de fortune des oléorésines restitue rigoureusement l'inventaire endémique de biodiversité, précise les notions spatiales ubiquistes et expose aussi et surtout un large panel l'éléments historiques. Plus que tout autre échantillon l'ambre et le copal d'Afrique permettent des lectures multi horizons. |
Le
projet VAVIV (= "Vn Admirable Voyage
d'Iventaire du Vivant") des forêts de l'Ouest
africain exploite le potentiel d'inventaire formidable que sont localement
les résines fossiles et sub-fossiles. Avec un peu d'humour on
pourrait dire que les résines fossiles africaines sont systématiquement
les "hot spots" de Biodiversité des territoires étudiés...
Faisant la course aux publications, les scientifiques focalisent souvent leurs attentions sur les inclusions progénotes cherchant le scoop des inclusions les plus anciennes. Mais sans être le plus gros, le plus cher, le plus rare ni même le plus ancien,... le copal sub-fossile d'Afrique constitue une fenêtre muséale qui fixe un inventaire dans le temps et dans l'espace. Tout le plaisir réside dans l'histoire accessible à chacun qui est figée dans l'écrin, (certes jeune) mais particulièrement explicite... Exploiter la richesse d'inventaire du copal d'Afrique est un passage obligé. |
La Biodiversité entomologique des forêts naturelles
d'Afrique.
Cet
espace Internet édite et
prépare l'ensemble des documents des communications scientifiques VAVIV et les discussions dans toutes les branches du projet. Les travaux sont pour l'instant à l'étude... |
![]() |
Dans
le cadre de l'Année Internationale des forêts, le CRGB (associé
au site Ambre.jaune)
présente des documents de sensibilisation sur la conservation des richesses
biotiques en
associant les publics. Les sujets présentés sont cruciaux, et,
également esthétiques...
Conceptions, Réalisations, Infographies : Eric Geirnaert.
Présentation
au public : Sensibilisation sur la Conservation des Forêts Naturelles.
Vous pouvez commander le dossier en haute résolution
en écrivant à : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Avec l'appuis de nouveaux partenaires : "The Habitat Fondation"
secretariat : Arend Lamerslaan 5, 6816 PT Arnhem, The Netherlands
e-mail : info@thehabitatfoundation.org - web : www.thehabitatfoundation.org
les documents de communication VAVIV de protection des forêts
sont édités.
A côté des publications concernant la protection de la forêt,
voici un
concours de photographies entièrement gratuit consacré à
l'arbre...
Pour
cette année, l'arbre est encore à
la "fête" !
(C'est une façon de dire, car, avec humour, des tempêtes ont
vraiment fait la
fête aux arbres).
Pour accompagner le thème de l'Année Internationale de la forêt
(2011) et les concours
nombreux consacrés aux arbres de l'année, nous organisons un
concours de
photographies. Les images lauréates seont publiées dans notre
film.
Cliquez sur les quatre vignettes de l'image bandeau ci-dessus
pour regarder les
arbres remarquables et découvrir le concours de photographies.
Les images lauréates sont intégrées à l'abécédaire
des arbres.
-=-=-=-=-=-=- Inventaires
et canulars de science -=-=-=-=-=-=-
Biodiversité,
petite digression. Bio-stupidité, quand l'esprit scientifique
s'égare.
La taxonomie invente ses espèces. Sous quelques latitudes méconnues du public, dans des milieux d'accès difficiles, les espèces médiatiques sont fabriquées de toute pièce... En propulsant la biodiversité au rang de préoccupation (politique, économique et médiatique) les conventions, les réunions de spécialistes ont suscité une avalanche de synthèses, des projections et quelques mystifications... Poussé par l'info "spectacle", les canulars sont fabriqués... Gaston Bachelard a écrit qu'"une expérience scientifique est une expérience qui contredit le sens commun". La science a effectivement pour objet de secouer les dogmes pour repousser les frontières du commun. Faire de la science c'est explorer la para-science en posant la focale sur les phénomènes et les objets qui n'ont pas (encore) d'explication. Mais appliquer ce processus intelligent aux phénomènes de la nature suppose aussi et surtout de balayer les canulars inventés par des imbéciles guidés par leurs intérêts surtout ludiques et/ou honorifiques pas toujours synonymes de rationalité. Mais, la nature, la science a-t-elle besoin de canulars pour être intéressante ? Des auteurs idiots (encombrent vraiment le paysage) en inventant des espèces inventées parfois extraterrestres... |
Faire
le voyage d'inventaire des espèces, faire l'étude
de Biodiversité dans quelques paysages, c'est forcement avancer
en terre inconnue. C'est faire la quête mystique de l'animal inconnu
et étrange, le dugong trouvé en mer, l'alien Mona-lisa
trouvé sur la lune, et tant d'autres choses... Bref, les scientifiques
et les auteurs sont de grands enfants qui ont besoin d'étrange,
tout cela pour dire que les canulars
scientifiques
![]() |
-=-=-=-=-=-=- Inventaires
et canulars de science (fin) -=-=-=-=-=-=-
En
sondant la Biodiversité, on retrouve ensuite les duperies
aux musées. Le Dugong (canular) est visible au musée de
la Mer de Monaco... Preuve est faite, la Biodiversité inspire
l'home qui
s'invente déjà d'autres chimères. Alors, en
balade en forêt, cherchant l'intimité des espèces
sur le chemin de la richesse avec les belles images, je me suis laissé
guider par l'esprit des lieux, jusqu'à rencontrer le souverain.
Un peu comme Giusseppe Arcimboldo, le peintre italien, 1527-1593, qui
pour évoquer l'amour de la Nature peignait ses visages avec des
éléments des quatre saisons, j'ai dessiné ma
chimère animale (fusion de crapauds, coléoptères,
papillons, guêpes et lézards) pour "retrouver l'esprit"
de la forêt.
Perdu dans les bois, l'ouverture des rois, voici donc l'esprit de la forêt.. L'animal étrange, ci dessous, -qui a la pupille en forme de l'Afrique-, est donc une chimère dessinée à partir de douze espèces animales différentes. Téléchargez le poster. ![]() |
Tenu du bout des doigts, l'animal chimère présente son document
d'inventaire de Biodiversité...
Toutes ces présentations pas très " sérieuses "
(comme cette chimère à la pupille africaine), n'ont que pour
objectif de montrer que
les travaux d'inventaire peuvent être orignaux, créatifs en prendre
des axes variés selon les besoins des équipes éditoriales.
La communication est seul trait d'union entre les partenaires et également
la première émotion que découvre le public.
Biodiversité,
Travaux Nature et Publications
Vos correspondances, vous avez la parole :
Correspondance de Monsieur Kamel Widadi.
Bonjour; Je suis étudiant en post-graduation option écologie
animale à l'université de Tlemcen (ouest algérien). Dans
ma région, j'ai essayé de faire un inventaire entomologique
d'une foret de chêne liége, mais, malheureusement, je n'ai pas
réussi à établir entièrement mon travail, faute
de temps.
C'est pourquoi que je m'adresse à vous. Pourriez-vous me donner votre
avis ?
J'aimerais avoir votre appréciation sur un tel inventaire; un travail
sur une espèce type (ou un ordre, les coléoptères, par
exemple) est-il plus intéressant ?
Pourriez-vous m'orienter monsieur vers un groupe que vous jugeriez intéressant
ou ayant une importance écologique, médicale ou économique ?
Mon rêve serait d'être enseignant en entomologie, dire que j'aime
les insectes, est un euphémisme.
Merci a vous.
M. Kamel Widadi.
Correspondance de
Monsieur Alain Coache.
Bonjour Eric, Alors là, je suis estomaqué!!!! Je ne connaissais
pas vos travaux, et, un seul mot me vient, c'est: éblouissant!!!
Que de belles choses. Merveilleux. Je ne sais quoi dire... C'est exactement
ce que nous cherchons à faire pour le Bénin, un site Internet
qui mettrait en valeur la biosphère des forets car il y en a encore
de belles que nous avons pu étudier dans la moitié sud, mais
également la mise en valeur des animaux, des insectes... Je rentre
justement d'une expédition de plus de trois mois et j'ai pas mal de
photos de ces forets... Je repars en fin de cette année pour une autre
expédition de trois mois pour finaliser les ouvrages commencés...
Ne connaissant pas trop les secrets du Web, j'ai mis en place à l'époque
un site sur mon association où, depuis plus de 30 ans, j'inventorie,
également comme vous, les insectes (du département des Alpes
de Haute Provence). Mais ce site n'est plus actualisé. Cependant nous
sommes encore à ce jour, le département le plus riche de France,
nous y avons recensé plus de 4100 coléoptères!!!!! Une
dizaine de volumes sont actuellement en cours d'élaboration avec les
plus grands spécialistes de chaque groupe
Pour l'Afrique de l'Ouest,
j'ai créé une association (OCIS) qui a pour but l'inventaire
des insectes, où, depuis plus de 7 ans, je collecte les données.
Pour le Sénégal aussi, j'ai quelques ouvrages en cours de finitions
sur des familles de coléoptères... Pour le Bénin, -car
depuis deux ou trois ans maintenant, j'élargi un peu les champs de
recherche-, nous aimerions mettre en place un site qui pourrais nous offrir
toutes les possibilités que vous présentez. Nous recherchons
toutes les aides de ce coté là. Nous sommes donc très
preneurs de toutes infos concernant la valorisation des travaux d'inventaire
de biodiversité (insectes, dossiers papillons, coléoptères,
faune, mammifères, oiseaux, reptiles, flore, plantes, fleurs, foret,
etc...) En tout cas notre programme de recherche (qui m'occupe à plein
temps depuis 10 ans) rentre bien dans le cadre d'étude de la faune
du Bénin dont vous parlez dans les extraits de ces superbes pages page
avec Monsieur xxx (qui, .../...) ainsi que d'autre puisque nous avons
signé une convention d'étude avec l'Université de Abomey-Calavi,
ainsi qu'un protocole d'accord sur la recherche entomologique sur la faune
Béninoise avec le ministère de l'environnement de ce pays
J'espère donc, Eric, que vous pourriez nous conseiller, voire nous
aider dans plusieurs axes de valorisation de nos travaux. Bravo pour vos
créations, esthétiques, enthousiastes et merveilleuses. Oui,
juste pour vous dire encore que nous travaillons (Bernard Rainon et moi-même)
sur un livre consacré à la faune des rhopalocères du
Bénin ainsi qu'un autre aux Cetoniidae du Bénin. Ces
deux ouvrages sont bien avancés, la priorité est donnée
aux papillons.
Encore merci pour vos conseils et vous souhaite une très bonne fin
de journée.
Nous vous souhaitons une bonne continuation dans vos projets et espérons
avoir des nouvelles. Cordialement,
Alain COACHE.
ICAHP (Inventaire des Coléoptères des Alpes de Haute Provence).
OCIS (Observatoire et Conservatoire des Insectes du Sénégal).
Correspondance de
Madame Christine C.
Bonjour Monsieur Geirnaert. Que de choses passionnantes ! En recherchant
des éléments sur les arbres et les résines je suis tombée
sur vos travaux concernant la
Multifonctionnalité forestière du Morvan et la présentation
de dossiers concernant la
protection des forêts d'Afrique.
Je suis installée au Costa Rica (au Guanacaste). Je viens de récolter,
sur un arbre tombé sur la plage depuis quelques semaines, de la résine
rouge-orangée de façon importante. Certains morceaux sont durcis,
d'autres sont encore mous. Le phénomène sur l'arbre est assez
remarquable (surtout su un côté du tronc). Pourriez-vous me commenter
le sujet à partir des mes photographies ? Le sujet est assez singulier...
Que faut-il faire et comprendre ? Comment conserver la résine
récoltée, sous quelles conditions? Pensez-vous que l'arbre va
continuer à produire cette matière ? longtemps ? Les
amas ressemblent à de l'ambre, mais, j'ai lu surs vos pages que l'ambre
provenait des conifères, et là, il ne s'agit pas d'un conifère...
J'ignore le nom de l'arbre. Nous sommes de plus à la saison sèche
et je n'ai pas de feuille et/ou de fruits pour vous permettre d'identifier
l'espèce botanique. J'ai photographié l'écorce (qui est
lisse avec des dessins de croissances en forme plus ou moins de losange).
L'arbre est tombé donc sur la plage et il émet des suints d'une
belle couleur... Je ne sais pas ce que je peux en faire. Je vous envoie des
photos (ci-dessous).
Oui, encore une remarque, la résine n'apparaît que sur la partie
craquelée du tronc (qui se détache d'ailleurs par plaques, surtout
sur le côté gauche du tronc, voir ci-dessous). La résine
se situe dans les craquelures profondes. Sinon, l'écorce sur la partie
saine est plutôt "grise" avec de beaux motifs aux lignes verticales
vertes (vert d'eau), ivoires et légèrement rosées. A
défaut d'ambre, peut-il s'agir ici d'un médicament naturel (ou
d'un toxique, = poison) ?...
Je vous remercie pour votre attention, vos éventuelles réponses
et la qualité informative des pages de vos différents sites
web.
Christine C.
Bonjour Madame.
Pour l'allure générale, l'arbre me fait penser un peu au Roughbark
/ lignum vitae. Mais j'ai déjà vu des sécrétion
végétales comparables assez identiques pour le Cachimbo, Platymiscium
sp. (arbre Fabaceae - Leguminosae) présents sur les côtes. Sinon,
la texture plutôt solide des sécrétions végétales
me fait penser à une gomme plus qu'une oléorésine (généralement
plus liquide)... Peut-être pourriez-vous vérifier le sujet en
mettant un échantillon dans l'eau. Que se passe t-il après une
heure? Si l'échantillon a gonflé (doublé de volume) c'est
une gomme et l'arbre est de type fruitier... Dans tous les cas les sécrétions
végétales indurées se conservent au sec et à l'abri
de la lumière. Pourriez-vous regarder avec attention si vous percevez
encore des sécrétions fluides sur les arbres et si éventuellement
des insectes approchent ou sont déjà piégés? La
sécrétion végétale qui gonfle à l'eau est
un critère à partir duquel on peut approfondir les recherches.
Selon moi, l'arbre pourrait être un Burseraceae... Les arbres Burseraceae
regroupent 500 espèces réparties en 17 genres et donnent des
sécrétions végétales plus ou moins rouges orangées.
Ce sont des arbres ou des arbustes résineux des régions subtropicales
à tropicales (certains arbres sont insulaires). Les Burseracea sont
surtout connus pour leurs résines (gommes) qui sont utilisées
comme encens. Pour les sécrétions rouges on peut citer : Bursera
simaruba (Gommier rouge) dont l'écore s'épluche (avec des "squames").
Mais une recherche sur le dessin de l'écorce lisse (dont les motifs
évoluent avec la croissance) me prouve que votre arbre mort (qui donne
encore cette gomme rouge) est le Bombacaceae (Ceiba
pentandra). Plusieurs arbres tropicaux de la famille des Bombacaceae
ont un bois blanc, tendre facile à découper. Le Ceiba pentandra
(= le Kapokier, = arbre Fromager) est utilisé de nos jours pour faire
des embarcations de fortunes. Le tronc des grands arbres sont évidés
sans effort pour construire des canoës. Et Ochroma pyramidale (= l'arbre
Balsa) est lui aussi connu en aéromodélisme pour son bois extrêmement
léger. Les Bombacaceae donnent des gommes qui, gonflant à l'eau,
(les sécrétions ne fossilisent pas en ambre). L'arbre (mourant
depuis longtemps) est donc tombé ici au sol. La texture de l'écorce
est donc lisse et les larges craquelures profondes sur le tronc sont le résultat
(sans doute) d'une attaque fongique ancienne de plusieurs années. L'arbre
vivant, attaqué par un champignon, s'est défendu en émettant
sa gomme qui est, dans ce cas, un pansement physiologique. Tant qu'une partie
profonde du bois restera vivante (tant qui restera des fluides à l'intérieur
des fibres) vous pourrez apercevoir des amas poindre dans les craquelures
selon la variation des températures (nuit/jour) qui déclenche
des variations de pression. La gomme a réellement des valeurs "médicinales"
curatives pour l'arbre. Vous pouvez récolter la sécrétion
végétale et la laisser sécher à l'air, la matière
va se rétracter (sécher) et devenir friable, cassante puis devenir
de plus en plus sombre... Ou, autre solution, (méthode préférée
des chimistes), vous pouvez conserver la gomme dans un bocal fermé
contenant de l'eau pure et la sécrétion retrouvera alors son
état originel complètement fluide...
Visuellement j'identifie une gomme, mais, ce qui m'intrigue c'est que l'un
des échantillons que vous avez photographié montre des coulures
fines comme montré ici
sur cette image. Une gomme qui coule par diffusion si forte donnant un
tel filet d'étirement doit avoir comme point de sortie, sans doute
un trou, peut-être de forage fait par un insecte xylophage (qui mange
le bois). Il pourrait donc y avoir des insectes...
Sinon, le bois extérieur se délite (par plaques), le bois périphérique
se soulève au niveau de crevasses toujours colorées grises (avec
un gradient de plus en plus faible toujours de l'extérieur vers l'intérieur
des tissus) correspondant, alors, sans doutes, à l'imprégnation
de spores de champignons microscopiques (comme par exemple le champignon bleuissant
Ceratocystis, Ophiostoma). Regardez
ici le bois d'un épicéa imprégné d'un tel champignon.
Le bois a désormais une teinte remarquable comme s'il s'agissait d'une
imprégnation liquide. Votre arbre est donc attaqué par un champignon,
imprégné au bois par les fissures qui ne font que s'élargir
au fur et à mesure du temps... Et la production de gomme se poursuit
selon la variation des températures (nuit/jour) qui déclenche
des variations de pression lorsque la sécrétion gonfle à
l'arrivée occasionnelle d'eau (ou d'humidité toute relative).
L'orientation de l'arbre par rapport au soleil génère des variations
de températures qui permettent des gonflements retardés de gomme
(gonflements diurnes et répétées). L'arbre est mourant
(ou mort) mais c'est le soleil par effet thermique associé à
l'eau qui déclenche la gommose latéralisée... La gomme
gonfle de façon régulière et répétée
à chaque arrivée d'humidité (même faible) sur un
coté du tronc... Ce phénomène de sécrétion
latéralisée ne fonctionne que si la sécrétion
végétale est effectivement réactive à l'eau (c'est
le cas des gommes) et n'apparaîtra pas sur les
vrais résineux, regardez cet exemple.
De tels mécanismes d'exsudations sur les arbres sains, mourants ou
morts
permettent de comprendre certains piégeages retardés (ambres
et assimilés) comme ceux de troncs cassés qui peuvent dévaler
une pente, tomber dans une cuvette d'eau stagnante ou pas, pour piéger
au final des espèces dulcicoles et
parfois même du sable. Le piège des sécrétions
végétales est beaucoup plus varié que le modèle
imaginé de la résine collante en terrain sec continental forestier
(représenté aux enfants par l'effet tue mouche connu de tous).
J'espère Madame que mes explications vous permettent de mieux situer
le phénomène de la résine sur l'arbre mort. Rien n'est
généré (situé) au hasard. La position de l'arbre
(sur la plage) a toujours une incidence originale. Bon, je me doute que des
explications théoriques données de cette façon par e-mail,
sont un peu abstraites. Mais lire le paysage en tenant les paramètres
biologiques, les gradients et les coordonnées respectives des éléments
permet de découvrir l'intimité des biotopes. Et, c'est bien
là le plus intéressant...
Bien à vous.
Eric Geirnaert.
Correspondance de
Monsieur Souké Nikuna.
Bonjour Monsieur Geirnaert.,
Je suis monsieur Souké Nikuna.
Nous avons des opportunités d'exploiter le copal d'une essence forestière
dont le nom est ETIMOE ou BUBINGA, le nom scientifique est GUIBOURTIA demeusei.
Pourriez-vous nous mettre en contact avec des partenaires qui s'intéressent
à cette matière, destinée à de multiples utilisations.
Pouvez-vous nous aider pour nous permettre de trouver des contacts ?
Très cordialement.
Souké Nikuna.
Bonjour Monsieur.
Mes sites Internet n'ont pas pour vocation à être publicitaires
ou commerciaux.
Mais, je peux de façon tout à fait exceptionnelle poster votre
message sur cette page Internet qui fédère les travaux relatifs
à la Biodiversité des forêts africaines et donc l'étude
des résines et des copals d'Afrique...
Ci-dessous, le copal Bubinga.
Bien à vous.
Eric Geirnaert.
Utilisation
des ressources de la Biodiversité, l'étude du copal d'Afrique.
Biodiversité,
l'étude du copal d'Afrique.
Des dépôts fossilifères de copal fossile et sub-fossile sont régulièrement découverts, surtout ces dernières années, (Afrique, Inde, Australie), rendant les oléorésines de plus en plus incontournables pour les études d'inventaires de la Biodiversité. Le copal d'Afrique, utilisé souvent pour autre chose que l'examen détaillé des inclusions devrait finalement trouver une nouvelle vie (cette fois scientifique) même si les inclusions ne sont pas forcément très anciennes. Le copal d'Afrique est une résine presque exclusivement d'origine sub-fossile. Le terme n'implique d'ailleurs pas forcément une conservation géologique multimillénaire, la matière peut-être jeune voire contemporaine... L'aspect des morceaux résineux est très varié, d'un aspect transparent aux cassures nettes, jusqu'au jaune brunâtre opaque sali d'impuretés nombreuses. La récolte du copal d'Afrique a lieu presque exclusivement dans les forêts marécageuses de la cuvette centrale congolaise, d'où le nom générique de "copal Congo". Présent en blocs épars enfouis dans la boue, il existe une certaine incertitude au sujet de l'origine botanique des échantillons car plusieurs espèces végétales synchrones peuvent fournir des matières assez semblables, et, pour compliquer la chose, une même espèce végétale peut avoir plusieurs noms scientifiques. Pour le Bubinga : Guibourtia demeusei, Guibourtia pellegrinana, Guibourtia tessmannii. Les principaux arbres producteurs de copal appartiennent tous à la famille des légumineuses Caesalpiniaceae (aux genres Copaifera et Daniellia). L'origine du copal Congo -et plus généralement africain- est le traumatisme naturel spontané, provoqué par la chute des grands arbres qui blessent les copaliers plus petits. Il est assez surprenant que ces matières soient si peu étudiées pour leurs inclusions. Mais, les choses devraient changer peut-être avec le projet VAVIV. |
Puisque nous en sommes
à cataloguer les oléorésines durcies d'Afrique, (Copal
Bubinga contemporain,
résine indurée non fossilisé), présentons, le
Copal subfossile Congo et l'Ambre jaune fossile Congo.
Pour tout renseignement concernant les oléorésines
vous pouvez correspondre par email à l'adresse :
eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Cette présentation
est réalisée par l'ABC (Art
Bien Communiquer).
Contact ABC : eric.ambre.jaune@hotmail.fr