Enfin
les choses sérieuses commencent ! Quarante quatre lanceurs
vont défiler ! Le plateau des animateurs est de plus en
plus international, (hétéroclite diront certains avec
un brin de jugement). Ni à droite, ni à gauche, personne
devant ou même derrière... Pas de français, le
dernier français présent dans une compétition majeure
était ... (trou de mémoire),
= humour.
Rapidement, on va voir si les rédacteurs qui ont annoncé le choc programmé des titans annonçant même un doublé à l'époque préolympique des championnat d'Europe on bien fait d'occulter toutes les péripéties de saison. Les journalistes sportifs et autres animateurs autour d'une table, -ils se reconnaîtront-, ont-ils bien anticipé leur duel des leaders qui assure l'audience consensuelle et la rentabilité des papiers évènementiels ? |
Information
spectacle qui devient "virtuelle",
les médias -associés aux sponsors (commerce oblige?)-
nous annonçaient la confrontation consensuelle des leaders...
Oui, mais non... En arrière des annonces et des proclamations,
la réalité est là et a surtout été
animée par des outsiders
Dès les qualifications,
les problèmes (de saison) de certains lanceurs apparaissent.
Et, la hiérarchie du jour annonce déjà quelques
bouleversements... Commençons d'abord par l'équipe thèque
sous l'il du maître, très attentif aux évènements...
Outre sa compétence technique incomparable (ABSOLUMENT INCOMPARABLE !) et son potentiel extraordinaire pour transposer l'essentiel de quelques notions et s'approprier ainsi un geste qui devient personnel sans vouloir calquer un model de référence), Jan elezný, est un coach qui accorde une importance toute particulière à la gestion mentale, (dixit ses athlètes). Depuis 2010, Jan anime le groupe du javelot tchèque où la synergie profite à tous. Protégeant ses lanceurs des pressions inhérentes à la compétition de haut niveau, Jan elezný a organisé la pré-saison olympique, au cas par cas, pour amener chaque individu à son meilleur niveau (en pleine confiance de leurs moyens). Jan .Z. : "Il est important d'écouter, surtout s'il s'agit d'un problème de santé ou mental." Jakub Vadlejch, encore étudiant, à la recherche d'un titre majeur, record personnel 84.47m à Olomouc en mai 2010, réalise un concours modeste : 77.61m pour prendre la vingt cinquième place des qualifications; mieux, c'est vrai, que Petr Frydrych, 75.46m, décevant, qui termine trente-quatrième, à treize mètres de son record personnel, (88.23m à Ostrava en mai 2010). |
Petr
Frydrych passe à côté des qualifications...
Cependant, pour le champion d'Europe en titre, Vítezslav Veselý,
le titre olympique est (semble) à portée de main !
Déjà meilleur performeur de l'année avec 88.11m
Vítezslav, -après avoir éloigné du bras
ce caméraman qui, trop prêt, gênait sa concentration-,
améliore son record personnel ! L'élève de
Jan Zelezny confirme sa forme exceptionnelle de saison et prend une
solide "avance" sur ses rivaux. Mais, on le sait, c'est le
jour de la finale qu'il faut surtout, surtout, SURTOUT confirmer...
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Champion
national 2012 (record personnel 82.10m à Tallinn - Audentes
en juillet 2012), Mätas Risto, Estonie est présent depuis
2006 dans le circuit international, sans forcément de grand podiums,
qui nécessitent des performances régulières au-delà
des 80m. Apparu aux championnats d'Europe Junior à Tampere, Finlande
en 2003, Mätas Risto est en progression régulière
et propose de
bonnes vues techniques dès lors que les fixations sont tenues
à gauches.
|
Apparu
aux championnats d'Asie 2007 (9ième, 61.14m) et 2009 (5ième,
74.37m) mais révélé au public pour une progression
énorme à partir de 2010, Ivan
Zaytsev se hisse dans les hauteurs du classement des meilleurs lanceurs.
Assigné à la ligne des 75m en 2010, Ivan remporte le 54ième
Mémorial des frères brothers Znamensky en propulsant,
à Zhukovsky, son javelot
à 85.03m ! Dix mètre de progression pour ce grand
gaillard plein de qualités! Mais le talent d'un lanceur ne suffit
pas et pour ses premiers jeux Olympiques Ivan Zaytsev (en couple avec
Anastasiya
Svechnikova) s'effondre au sens figuré pour la gestion de
l'émotion: "emotional splash in London". Difficile,
voir impossible de reproduire un lancer record dans ce stade énorme
où,
tout,
est démesuré.
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C'est
évident, chacun donne le meilleur pour la saison olympique,
et, les lanceurs habitués aux compétions de haut niveau
le savent. Douze fois champion national, à la recherche d'un
titre international majeur, Stuart
Farquhar participe à ses troisième Jeux olympiques
en espérant que l'âge puisse être synonyme d'expérience.
Et si l'apprentissage acquis emmenait Stuart Farquhar en finale sur
la voie éventuelle d'une médaille ? En forme cette
année (avec son record réalisé à Hiroshima:
86.31m en avril), sans embarra, confiant et même tranquille, -le
récent papa- Stuart F. s'offre son billet pour la finale. Il
se sent juste au bon moment : "Ma technique devient vraiment
bien maintenant, j'ai donc seulement besoin de concrétiser enfin
ce que m'offre ma maîtrise gestuelle. Tout ce qui pourrait arriver,
c'est le mystère inhérent du lancer du javelot. J'ai eu
une bonne préparation de base à Cardiff, les dernières
rares séances de formation ont été très
bonnes et j'ai surtout gagné en confiance. Si la qualification
est ici un passage facile, - ce qui n'a pas toujours été
le cas- il faudra faire le travail en finale pour au moins contester
la médaille d'or promise à Vitezslav Vesely."
Et Stuart de hausser les épaules aux suggestions qu'il pourrait
alors déjà y avoir une pression supplémentaire
(un stress) pour un statut d'éventuel leader...
|
Cutris
Moss for Javelin Art : "Competing there was surreal, it was
the highlight for sure. Getting to compete against my idols such as
Andreas, Tero and Guillermo was amazing. I also enjoyed competing with
my friend Misto Ratas. I also got to shake hands with the Queen of England
which is another moment I will remember for the rest of my life!!! I
was very proud and very happy to be able to represent my country in
the London Games and I am looking forward to Rio where I plan to leave
my mark as a top Javelin thrower in the world." Cutris
Moss.
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Chez
les jeunes, après avoir terminé troisième aux
championnats du monde en 2009 (73.44m à Bressanone), Braian Toledo
s'est emparé, l'année suivante, de la médaille
d'or aux Jeux olympiques de la jeunesse à Singapour (77.27m)
et, depuis, l'argentin a montré des compétences impressionnantes
au javelot 800 grammes réalisant des séries sans défaites...
Déjà comparé aux footballeurs -pour le prestige attendu- Braian doit maintenant (dans la cours "des grands") lancer régulièrement à plus de 80m pour espérer s'imposer. Mais, les annonces dithyrambiques, les louanges et les éloges (de quelques journalistes de l'IAAF) ne sont pas suffisantes pour garder le contact dans les grandes compétitions majeures. Et, la ligne des 80m... reste encore... hors d'atteinte. Record personnel : 79.87m à Manresa le 24 août 2012, Braian réalise 76.87m à Londres et termine trentième des qualifications. Tatoué dans son poignet gauche (les anneaux olympiques et le nom de Jan Zelezny - 98.48m) l'image est peut-être un heureux présage d'avenir pour celui qu,i à seize ans, s'amusait avec autorité au javelot 700 grammes (89.34m à Mar del Plata le 06 mars 2010)... |
Keshorn
Walcott le junior de Trinidad et Tobago réalise une performance
de pointe de 81.75 mètres au troisième et dernier essai
du concours de qualification (groupe B) voir ci-contre, dans le
stade maintenant froid... Le vent n'est plus "porteur", il
est tard, la température est encore tombée... Mais l'essentiel
n'est pas là, Keshorn se classe dixième et accède
à la finale olympique -in extremis-. Les médias, (les
journalistes) toute la saison, avaient fondé leurs espoirs (inaltérables !)
sur l'argentin Braian Toledo, le champion des Jeux Olympique chez les
jeunes (77.27m au javelot 700g à Singapore l8/08/2010), mais
second des championnats du Monde junior avec 77.09m à Barcelone
le 13/07/2012 derrière justement Keshorn Walcott: 78.64m
Braian Toledo (surtout connu pour son record au javelot 700 grammes :
89.34m à Mar del Plata le 06/03/2010) réalise, ici, à
Londres, 76.87m et termine 14ième des qualifications du groupe
B...
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Walcott
est entré dans le concours des qualifications avec un lancer
à 78.91m, suivi d'un jet à 76.44m. Assez bouleversé
(selon ses propos) par ses débuts olympiques, Walcott a expliqué
après le concours qu'il avait été "intimidé
par ses rivaux de grands noms."
Keshorn Walcott : "Oui, honnêtement, j'étais un peu effrayé. Entrer dans la compétition, en voyant ces gars, j'ai été inquiet... Mais je savais que chacun ne pourrait pas donner le meilleur en tirant leur épingle du jeu, et, je me suis présenté pour faire ce que j'avais à faire... J'ai canalisé mon anxiété nerveuse, j'ai obtenu un jet de pointe, et, les choses ont bien fonctionné. Neuvième avec mon jet de pointe à 81.75m, mais déjà dixième derrière Julius Yego qui réalise le nouveau record national keyan : 81.81m. Les possibilités d'aller en finale m'ont accordé quelques frayeurs." Matthias De Zordo, l'allemand champion du monde en titre (revenu de blessure au coude), pouvait sortir Walcott de la finale. Keshorn Walcott : "J'ai apprécié l'atmosphère vraiment électrique de cette compétition olympique, j'espère hausser la barre samedi et entrer dans la petite finale avec les huit meilleurs lanceurs. Je l'avais dit, regardez, je vais arriver détendu, je ne vais pas faire de faute, ce qui c'est passé. Maintenant, je me sens bien, je vais donner le meilleur en finale." |
Oui,
dans ces qualifications, il faut aussi poser la focale sur Julius
Yego. C'est incroyable mais le Kenya a désormais ses lanceurs
de bonne facture -présents !- malgré la concurrence
de plus en plus rude ! Classé il y a peu aux 50-60ième
places du bilan mondial de l'année, Julius réalise ses
exploits à répétions pour donner le tout meilleur
au bon moment !
Julius Yego, le premier kenyan au javelot de l'histoire olympique pulvérise (une nouvelle fois !) son record national et obtient son billet pour retrouver l'élite mondiale de la discipline en finale ! Julius est en finale olympique ! Le rêve de toute une vie ! Quel beau, oui, quel beau moment et même superbe moment ! |
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Oui,
Prestation extraordinaire du premier kenyan olympique !
Image 1 - Image 2 POSTER : Julius Yego est en finale olympique ! ![]() |
Récupérés
par la fédération allemande des sports olympiques
(DOSB) et la fédération allemande de l'athlétisme
(DLV) les médaillés prestiges plus ou moins performants
(pour cause de blessure) ont eu leur billet pour les jeux de Londres.
Présents, certes,... Mais, les qualifications olympiques sont intransigeantes et Matthias de Zordo, le champion du monde en titre, ne passe pas le tour des qualifications. Le champion du monde en titre du javelot, pas décevant mais, évidemment déçu à Londres "La forme est là, mais si je ne peux pas glaner une médaille cette année, [aux JO de Londres] tant pis, je suis encore jeune." Blessé au coude en chutant en juin au cinquième essai lors du meeting de St. Wendel (Sarrebruck) en Allemagne, puis la douleur à nouveau là, (vive cette fois, à Bochum en Allemagne), Matthias tenait un discours positif... Le douleur tenace oblige Matthias de Zordo a déclarer forfait pour les championnats d'Allemagne d'athlétisme, laissant planer le doute sur sa fin de saison... Absent pour la même raison des championnats d'Europe à Helsinki en juillet,... Matthias de Zordo, (24 ans), a retrouvé à plusieurs occasions la ligne des 80m, un peu juste pour entrer en finale et jouer le podium... |
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Jeune
lanceur redoutable (performeur brillants) qui a effacé Andreas
Thorkildsen des tablettes en améliorant à deux reprises
le
record mondial junior, Zigismunds Sirmais s'invite dans la cours
de récréation des grands mais ne prend pas d'option pour
la finale. Certains athlètes ont un profil assez,... oui, assez
hallucinant ! Venu pour apprendre, diront certains
.
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Deuxième
aux mondiaux de Berlin avec 86.41m en 2009, troisième avec
84.30 aux mondiaux de Daegu en 2011, Guillermo Martínez, (connu
du public pour son animation
spectacle et ses implications vivantes très
appréciées) visait -sans le dire- une place d'honneur
en finale. Mais, les douleur à la cuisse gauche, au genoux et
la cheville ne lui permette pas de donner le meilleur de son potentiel.
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Classé
sixième au bilan des lanceurs anglais, Luckwell
Mervyn, affiche un record personnel 2011 : 83.52m accompli à
Wrexham. En réalisant 82.15m fin mai -septième performance
de sa carrière à Loughborough-, Luckwell réalise
les minima lui permettant de participer aux jeux ce qu'il n'avait pas
réussi pour les championnats du Monde de Daegu 2011. Mais, le
régional du concours, (dans l'ombre de Steve Backley, trois fois
médaillé olympique) ne réalise que 74.09m aux qualifications,
soit la 35ième performance du classement. L'objectif était
de participer...
|
Véritable
rêve que celui de venir à Londres ! Certains athlètes
savourent ces instants olympiques, vivent les émotions et mettent
l'accent sur l'importance de garder le bienfait de ces participations
à ces grands concours... Certains athlètes tirent profit
et plaisir tout en tenant résolument des pensées positives.
Accompagné de son entraîneur James Goulding, Leslie Copeland,
originaire des îles Fiji, (invité aux jeux), a terminé
13ième des qualifications avec une bonne performance : 80.19m,
meilleure perf de la saison, -très proche de son record 80.45m
effectué cette année à Shenzhen aux jeux mondiaux
des universités en Chine-. Leslie Copeland : "Thank
you everyone for the prayers and support. I fell short of the finals
today. It was an amazing experience. I would really love to carry our
national colours into the finals but hopefully next time around I can
make my country proud." Dommage vraiment que Leslie n'ait pas
atteint la finale pour démontrer (s'il le fallait encore) que
la discipline se mondialise et trouve des animateurs surprenants et
talentueux aux quatre coins de la planète.
|
Tous
les médias ou presque, (tous les observateurs focalisent
leur attention sur a finale), mais, le concours passionnant (pour les
émotions) est assurément celui des qualifications !
Ce concours est l'occasion de voir des athlètes de tous les horizons,
pas forcément connus et/ou présents dans les grands meetings.
Et, Ihab Abdelrahman El Sayed, assez loin au classement mondial de l'année,
(79.97m à Al-Qâhirah - Maadi en mai), mérite un
arrêt sur image. Le champion africain 2010 et vis champion du
Monde junior 2010 est là pour apprendre... Son record personnel
81.84m, réalisé également en 2010 à Al-Qâhirah,
lui aurait donné une possibilité d'aller en finale. L'athlétisme
est un sport de chiffres et de classements. Le scénario des championnats
du Monde de Daegu 2011 se répète ici à Londres
avec les mêmes performances... Le sport de complétion est
intransigeant. Forcément, on se dit que dans l'absolu la finale
était accessible... Mais la réalité du jour n'est
pas celle des rêves. Et, Ihab sera assurément présent
pour représenter l'Egypte dans d'autres concours majeurs...
|
Trois
finlandais en finale du javelot, et, UN SEUL REVE, celui de glaner
l'or olympique ! Antti Ruusskanen, souvenons-nous, malade en juillet
aux Championnats d'Europe d'Helsinki (et même forfait, un désastre
personnel surtout à Helsinki, -le centre mondial de la discipline-),
est revenu, mais pas complètement... Ari Mannio, qui à
tiré avantage de la maladie de l'un et des problèmes techniques
récurrents de l'autre (Tero) a décroché le bronze
à Helsinki et compte récidiver à Londres. Mais,
c'est sans compter avec Tero Pitkämäki, qui dans un sursaut
d'orgueil peut évidemment (ce serait bien) retrouver le geste
juste et se classer parmi les meilleurs compétiteurs du jour.
Vu sous cet angle, (technique, physique et mental), les trois lanceurs
ont des chances assez équivalentes, avec peut-être un "avantage?"
à Antti Ruusskanen qui n'est pas asphyxié (étranglé
mentalement) par des jets ratés, on sait combien et comment le
javelot est examiné par le public finlandais TRES connaisseur
d'athlétisme !
|
Les
choses ne se sont peut-être pas déroulées de
la meilleure des manières, (de façon rapide et autoritaire,
au premier essai,...), mais, l'essentiel est fait ! Les trois finlandais
engagés sont en finale. Pour le pays du JAVELOT, la Finlande,
(centre d'excellence mondial de la discipline), il est essentiel que
les athlètes réussissent les qualifications. Peu importe
la manière, seul compte le résultat...
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Tous
les lanceurs présents aux qualifications des jeux connaissent,
pour l'avoir évidemment côtoyé cette saison, la
ligne de 80m. En effet :84.99m pour Pawel Rakoczy et 83.89m pour Bartosz
Osewski en mai à Lódz, et, 82.37m pour Igor Janik à
Helsinki en juin... Dix polonais (ce qui constitue une belle densité
de lanceurs !) sont classés dans le bilan mondial de l'année,
et cette nation progresse beaucoup dans cette discipline. Aussi, la
déception là,... Les trois lanceurs polonais n'ont pas
dépassé la ligne des 80m, ce qui est évidemment
un impératif absolu pour envisager une participation à
la finale. Igor
Janik, le champion du monde junior 2002, lance 78.90m. Pawel
Rakoczy effectue 77.36m et Bartosz
Osewski -limité par sa blessure- ne réalise que 71.19m
et devient dernier (42ième) du classement...
|
Dix
huit lanceurs forment le pôle javelot de la nation la plus
représentée au classement mondial de l'année. Les
américains sont toujours nombreux mais pas forcément heureux
dans cette discipline. Et, c'est encore le cas. Craig
Kinsley qui a effectué son meilleur jet 82.31m à Lisle-IL,
le 9 juin, a pris des dispositions professionnelles pour s'entraîner
correctement et réussir sa première sortie internationale.
Mais, vraiment, c'est la technique du jour qui n'est pas tenue, (des
fuites, mauvaises fixations pour cause de blessure), ce qui empêche
Craig de donner une performance à la pleine mesure de ses moyens
physiques impressionnants (la souplesse surtout).
Sean Furey, record personnel 82.73m également à Lisle-IL le 09/06/2012, est dix mettre en deçà de son meilleur niveau. Sean lance 72.81m aux qualifications...On notera que Sean lance le nouveau javelot américain OTE Tail Wind (deux exemplaires sont dans le concours) dont l'un des propriétaires n'est autre que notre ami Tom Petranoff. Le second javelot utilisé par Craig appartient à Ken Hall... Cyrus Hostetler, (ci-contre, blessé au genou gauche et qui lance avec une attelle armée), nouveau dans le circuit international, -mais record personnel 83.16m à Eugene-OR en avril 2009-, ne produit que 75.76m, performance qui le range dans les profondeurs du classement Très volontaire, les américains ne réussissent pas. La volonté -passée la douleur- n'est pas la seule qualité nécessaire pour entrer en finale olympique, Il faut absolument maîtriser le geste technique du lancer de javelot (sans blessure). |
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Craig
Kinsley a réalisé certes sont meilleur lancer au troisième
essai, mais, ce n'est pas suffisant pour accéder en finale. En
reproduisant son jet record de la saison, 82.31m, Craig aurait terminé
septième des qualifications derrière Stuart Farquhar (82.32m
- qualifié). Et, la déception est là. Les quatre
mètres qui manquent sont le résultat d'une gêne
à la hanche. S'exprimant à propos de son parcours sportif,
du baseball et des aléas, Craig Kinsley nous confie : "Ici,
à Londres, cela n'aura pas été facile, pas facile
du tout. En fin de la journée, vous venez sur une piste, et,
il n'y a pas, vous devez devenir lancer un javelot, vous devez vous
transmuter. Si vous êtes en mesure de surpasser les aléas
(et franchir même les distractions), vous êtes en mesure
de faire bien. Mes deux premiers lancers (72.80m et 71.47m) ne se sont
pas passés comme prévu. Et, je me suis transcendé
pour sortir le troisième jet dans ce stade olympique de 80 000
places serrées... J'ai eu un bon lancer, pas une grande portée,
sur mon jet final... Les américains n'ont pas eu de médaille
olympique depuis le bronze Bill Schmidt à Munich en 1972."
Craig réalise ici sa meilleure saison depuis six ans, et, outres
ses activités au village olympique, il nous explique qu'il a
aussi et surtout une déchirure musculaire à la hanche.
"Je suis surpris que la blessure ait tenue cette année,
cela fait mal. Je fais le maximum avant la chirurgie, et, je souhaite
prolonger la situation jusqu'aux Championnats du monde de l'année
prochaine à Moscou."
|
A
côté des belles
images qui sont appréciées,
sur son site Internet Craig Kinsley nous livre son expérience
olympique et même un compte rendu de voyage. Et, un propos que
nous ramenons ici vient confirmer l'introduction que nous donnons à
cette page. C.K. : "Comme vous l'avez peut-être
deviné, mon expérience olympique (et ma pensée
préolympique) ont été influencées par la
visions et la rencontre avec les grands. Tero Pitkamaki et Andreas Thorkildsen
SONT DES MECS qui lancent le javelot. Il est facile pour eux de déifier
quand on les voit les points saillants, levés haut sur Youtube.
Ces vidéos qui tournent en boucle nous font croire qu'ils jouent
toujours avec la ligne des 90m au banc de chaque séance d'entraînement.
En réalité, ils luttent avec les mêmes choses que
nous. Ils sont fait comme nous et trébuchent comme nous pouvons
trébucher sur le chemin difficile qui commence par l'échauffement
Et, la chute peut survenir à peine les pointes mises. D'ailleurs
le seul moyen qu'ils ont d'enfiler à ce moment là, rapidement,
leur pantalon, les deux jambes à la fois, c'est de poser -eux
aussi, comme tout le monde- leurs fesses au sol."
Craig explique que les leaders peuvent tomber et que la propagande de protection des journalistes médias est assez agaçante et peut-être antinomique avec l'esprit olympique où tout le monde serait sur un plan d'égalité. |
Cyrus
Hostetler : "Je ne garderais que le côté
positif. Certes, je ne suis pas fier de ma prestation et j'espérais
tellement mieux. Malgré mes performances très moyennes
à Monaco (75m), j'ai conservé une étrange confiance
-de plus en plus solide- pour les championnats de Londres, certain,
que j'allais entrer en finale... Les jeux olympiques ne sont pas propices
aux bonnes performances. Les délais (70 minutes entre le premier
appel et le début du concours) ruinent l'échauffement
que ne rattrapent pas les deux lancers pré compétition
sur le stade d'honneur. Chez nous, le système des appels multiples
n'existe pas et le cérémonial avant compétition
ne dure que quinze minutes. Les fouilles minutieuses faites, -les vêtements
et les sacs, ce sont les procédures réglementaires-, nous
avons été autorisés à aller aux toilettes
puis avons été escortés comme des chevaux de parade
sous les applaudissements nourris du public (ce qui me rappelait le
vacarme des canards d'Oregon), il y a de quoi sourire. Je suis venu
à Londres par avion accompagné d'Andreas Thorkildsen,
Ainars Kovals, Vadims Vasilevskis, Guillermo Martinez, Petr Frydrych
et Stuart Farquhar, tous bons performeurs. Je n'ai jamais eu peur, mais,
mentalement, j'étais ailleurs... En forme comme jamais depuis
ces trois dernières années, j'ai chauffé le moteur
(70m), retrouvant alors mon entraîneur Christina Scherwin assis
dans les gradins, restant encore confiant pour la suite de la compétition.
Ici, il faut compter 20-25 minutes entre les lancers, bien loin des
concours rapides à douze lanceurs chez nous. Mais, autant garder
la tête haute et le sourire."
|
![]() |
"Et,
avec le maillot, je suis tellement fier de représenter les U.S.A.
Parmi les 80.000 personnes j'ai finis par retrouver fortuitement mon
frère et mon père, très fiers de moi. De retour
au village, après dix jours de d'attention (et de surveillance)
je suis allé manger des hamburgers, (le fuit défendu).
C'est mon anniversaire, je suis arrivé à lancer le javelot
aux Jeux Olympiques, en Europe, et je mange gratuit en compagnie de
lanceurs titrés... Je suppose que l'on peut dire que c'est une
bonne journée. En fin de compte, nous sommes tous des Olympiens,
rien ne va changer et je suis fier d'être là pour représenter
mon pays. J'ai beaucoup appris de ces jeux (et sur moi) pendant cette
compétition. Je remercie tout le monde pour les encouragements
au cours de cette année, j'ai appelé mon site Internet
'Oregon to Olympics'. Ce qui va changer maintenant reste évidemment
un secret que je ne partage qu'avec mon entraîneur."
|
Précoce,
brillante et magnifique lanceuse pour des prises d'élans
rapides, titrée chez les jeunes (championne
du Monde 2009), et surtout connue pour avoir été la
plus jeune participante des Jeux Olympiques de Pékin en 2008,
-15 ans et 334 jours !, Anastasiya Svechnikova (Ouzbékistan)
a performé cette année en réalisant son record
61.17m en avril à Tashkent... Malheureusement Anastasiya
est arrivée à Londres gênée par une douleur
l'épaule qui l'a empêché de donner la pleine mesure
de ses capacités. Mais le plaisir d'être à Londres
est total! Et, pour fêter l'évènement Anastasiya
Svechnikova en compagnie de son confrère Ivan Zaytsev ont inventé
leur
style de coiffure !
|
A
la recherche d'un titre majeur qui lui échappe encore, Christina
Obergfoll est très volontaire pour aller en finale et réalise
le concours des qualifications -toujours incertain-, (situation piégeuse),
de belle manière (technique) et de façon autoritaire...
Bien fait, vite fait, voilà le ticket pour la finale...
|
Blessée
au genou cet hiver, Vanda Juhasz qui n'accorde que 50.01m au second
essai, (49.90m au premier et un nul au troisième) n'aura pas
pu défendre un classement honorable pour participer à
la finale : "J'étais en bonne forme, mais je ne
pouvais pas produire de meilleur résultat." Avec un
record personnel à 59.31m effectué à Szekszárdle
16 juin, il semblait difficile et juste de rentrer parmi les finalistes.
"En fait, je ne pouvais pas gérer l'atmosphère
de la compétition, vous devez pratiquer un nombre minimum de
compétitions internationales pour trouver un rythme et quitter
ainsi la routine de l'entraînement."
|
Blessée
également au genou, Elisabeth
Eberl, dans des conditions climatiques froides, rate ses qualifications
olympiques mais reste finalement positive. Ayant réalisé
sa meilleure saison en 2011 en produisant son record 60.07m à
Lappeenranta, l'autrichienne, surtout habituée aux coupes d'Europe
hivernales, débute -avec difficultés- ses premiers jeux
olympiques. Trois, lancers, mais un
souvenir inoubliable ! Le petit cartilage retiré par
arthroscopie en juin ne permet pas à la jeune femme de donner
la pleine mesure de son potentiel. Après deux tentatives infructueuses,
Elisabeth Eberl, propose, sur une jambe, un jet modeste de 49.66m et
explique :"Je n'ai pas de mots." Sur la deuxième
tentative la douleur au genou est revenue fulgurante : "j'ai
alors pensé abandonné" explique la jeune femme
visiblement déçue. Mais en même temps, Elisabeth
reste positive et regarde l'avenir : "je suis heureuse
d'être ici. Si ma progression continue, je pense pouvoir réaliser
de bonnes choses pour les prochains jeux olympiques de Rio. Après
mon premier jet raté, j'ai tout donné dans la course mais
ma mise en élan était trop rapide et je me suis mise hors
de mes marques, je suis arrivée trop près de la ligne.
J'ai alors essayé de maintenir le javelot horizontal. Et focalisant
à la position de la main, j'ai délaissé le bas,
résultat : le genou tordu et une sensation douloureuse d'engourdissement
dans l'articulation. Pour mon lancer suivant, je voulais surtout une
marque mesurée
" commente Elisabeth -que
l'on retrouve sur Facebook-.
|
Margaryta
Dorozhon Ukraine (ci dessus à gauche) pour Javelin-Art : "Si
je devais résumer mon parcours olympique, je dirais : A Londres,
j'ai tout aimé ! L'inquiétude du déplacement
est vite effacée, oubliée. La compréhension et
l'entendement d'une telle épreuve sont absolument incroyables.
Certes, il y a la blessure 30 jours avant les Jeux. Mais Londres a renforcé
de façon incroyable ma croyance en mes capacités. Dorénavant,
plus forte, guérie et aguerrie, je poursuis mon parcours vers
la victoire. Oui, à Londres j'ai absolument
tout aimé ! Margaryta Dorozhon."
|
Un
titre remporté de belle manière quelques semaines
seulement avant les jeux, (celui
des championnats d'Europe d'Helsinki), n'est surtout pas la garantie
d'une réussite dans des concours majeurs, et, Vira Rebryk, pour
sa pose gauche ... qui s'effondre, fait les frais d'un concours raté.
Grosse déception et larmes pour la championne d'Europe qui n'accède
pas à la finale... Déception pour la championne d'Europe,
surtout pour ce troisième essai magnifique (fantastique) mais,
malheureusement, non valide...
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Un
concours de qualification olympique c'est LE rendez-vous avec la
réalité. En trois essais, il faut réussir l'objectif
TANT attendu. Et, surtout pour le javelot, (qui est discipline assez
aléatoire) tout consiste à doser la prise de risque (pour
tout donner!) sachant que la modération (le jet retenu) n'est
pas forcément la bonne solution.
Le concours révèle alors : - les blessures de certaines : Goldie Sayers, Kara Patterson, Elisabeth Eberl, - les tracas techniques pour d'autres : Vira Rebryk, Kimberley Mickle, Sanni Utriainen, - la méforme pour des lanceuses qui passent à côté de leur concours. Mais, dans ces frustrations, "désillusions", il y a aussi les athlètes en forme très vite dans le bon tempo : Barbora Spotakova, Christina Obergfoll, Sunette Viljoen, etc. avec parfois même des surprises : Asdis Hjalmsdottir. Les concours de qualification sont plus difficiles que les meetings, car, ici, il faut surtout savoir gérer les interruptions, contrôler les situations (avec ce grand nombre de concurrents), attendre patiemment la fin des protocoles pour finalement être prêt au bon moment -dans un stade parfois bruyant-... Après avoir attendu de longs moments (sous l'il inquiet des parents dans les gradins), Asdis Hjalmsdottir réalise son record national d'islande : 62.77m pour aller en finale ! Formidable ! C'est fait !!! |
A
Londres, tous les regards étaient posés sur Goldie
Sayers... Dans les dernières semaines avant les Jeux olympiques,
Sayers est vraiment dans la
meilleure forme de sa vie, établissant un nouveau record
de Royaume-Uni : 66.17m à Crystal Palace le 14 juillet.
Mais cette performance -réalisée à Londres- lui
coûte une blessure au coude qui finalement est plus grave que
prévu et va même nécessiter une opération
clinique...
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Kara
Patterson : "First of all, L ondon 2012 has been a
really good experience." Effectivement, beaucoup plus à
son aise pour tous les à côtés qu'aux Jeux olympiques
de Pékin, Kara Patterson savait à quoi s'attendre en venant
à Londres. Vivre des Jeux ne s'invente pas et Beijing aura été
évidement une expérience utile. Bien préparée
physiquement, Kara avait tout mis en préparation pour affronter
la concurrence. A coté du mental solide, c'est un problème
au genou (le ménisque?, on pensait ensuite à un arrachement
partiel des ligaments croisés) qui empêche l'athlète
de donner sa pleine mesure...
Kara Patterson : "Chris Garcia is not only a fabulous athletic trainer, but a super motivating and supportive person." Estimant sa blessure, bien encadrée et très soutenue, Kara Patterson a donné le meilleur de ce qu'elle pouvait aux Jeux de Londres, (aux qualifications) histoire, de ne rien regretter... Selon Kara : "The overwhelming feeling I had the next day was simply that I was glad to be done; I am no longer living in fear of the pain of throwing without an ACL! This was my second-best major championship distance yet, and two meters better and 11 places higher than my first Olympic showing in Beijing." Concourrant avec une déchirure des ligaments au genou gauche (qui forcément devra nécessiter une opération chirurgicale), Kara montre un courage fantastique ("fanatique" diraient certains) et participe avec les moyens du jour aux Jeux Olympique de Londres... |
Première
canadienne de l'histoire à participer au javelot olympique
d'été au javelot, Elizabeth Gleadle, (entraîné
par Larry Steinke) n'a pas de palmarès détonant des stars
européennes, et, ses références sont celles des
classements jeunes et juniors avec des performance autour de 50m...
Mais, pour venir aux jeux, Elizabeth Gleadle réalise 61.15 au
Stade Swangard de Burnaby, le 10 juin, devant ses parents... La jeune
recordwoman du Canada se qualifie (11ième place) au troisième
essai avec 60.26m et obtient sa place pour aller en finale : "Je
ne suis pas exactement aussi puissante que le souhaite, j'espère
mieux, au moins dans les sensations pas forcément idéales
aujourd'hui."
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Revenue
de blessure à l'abducteur Kathryn Mitchell a réalisé
l'essentiel (60.11m) et termine 12 ième des qualifications. Kathryn,
dernière repêchée, obtient son billet pour aller
en finale. La vétérane, leader australienne, est en forme
et a réalisé son record personnel 64.34m cette année.
Dommage que cette blessure, (survenue le mois dernier au concours de
la Ligue de Diamant à Londres), ait interrompu la progression
programmée.
K. Mitchell : "I've had an interruption so I haven't really done much throwing but my training session last Thursday was extremely good and that indicated that I'm in the best shape of my life. Injuries and preparation aside, I still have got my energy and my power and I think I'm in personal best shape and if I do that I can finish top eight." |
Sixième
aux championnats du monde de Daegu en Corée du Sud / 2011,
Kimberley Mickle, (malgré une bonne technique, jambe gauche solide,
voir
ici le poster), a raté ses qualifications olympiques... Difficile
de gérer le stress des débuts olympiques. Kimberley Mickle
: "The excitement got to me and I rushed my throws, It's my
worst nightmare."
Ne réalisant que 59.23m, (cinq mètres de moins que sa meilleure performance de l'année), la seconde australienne n'accompagnera pas sa compatriote Kathryn Mitchell pour disputer la finale avec l'élite mondiale de la discipline... |
Jamais
deux sans trois ?!
C'est avec ce genre d'allégations toutes faites que les observateurs
et les journalistes (auto déclarés et dits "spécialistes")
se son fait surprendre... En jouant l'image du marketing sportif,
en plébiscitant les lanceurs -toujours les mêmes-, en
ne tenant pas compte des problèmes physiques et des dérives
techniques, les médias nous annonçaient -plusieurs mois
à l'avance- la confrontation (inévitable) des leaders
qui, elle seule, était intéressante pour les sponsors
et l'audience rentable... Selon que vous serrez, grand, ou, petit
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Andreas
Thorkildsen, couronné olympique en 2004 et 2008 (seulement
sixième à Londres) a échoué pour la passe
olympique de trois, ce qu'a réussi évidemment Jan
Zelezny (1992, 1996, 2000).
Informer et communiquer sur le javelot demande un travail (d'investigation) et également un minimum de discernement. Que de bêtises écrites dans ces articles légers "lancés" au public. Si les victoires construites sur les grosses progressions du moment (l'éclat du jour est toujours possible) ne sont pas faciles à prévoir (peut-on lire l'avenir?), les défaites, par contre, fruit d'une dérive technique longue de plusieurs mois (problèmes physique ou autre), sont assez prévisibles. Les défaites sont plus envisageables que les coups d'éclats car les indices exploitables sont nombreux à disposition des observateurs. |
Londres,
08 août 2012 - Belle performance ! Le Tchèque
Vitezslav Vesely (le champion d'Europe en titre) a établi la
meilleure performance mondiale (MPM) de l'année au javelot avec
un lancer à 88,34 m, en qualifications des jeux Olympiques de
Londres. L'ancienne marque (88,11 m) également propriété
de Vitezslav a été réalisée à Oslo
le 07/06/2012.
Très en forme, Vitezslav Vesely ne réalise pas de performance de pointe en finale, le 11 août, et termine alors 4ième (au sixième essai du concours) rappelant ainsi la désagréable frustration des championnats du Monde de Daegu... |
Le
tchèque Vitezslav Vesely, meilleur performeur de la saison, et,
record personnel avec 88,34m lors
des qualifications, (entraîné par Jan Zelezny), termine au pied du podium... Déception énorme du champion d'Europe en titre. Oui, le doublé des tchèques (hommes et femmes) était possible... Les outsiders auraient-ils une difficulté à supporter le poids des attentes exprimées par (et dans) les médias ? Le stress de gagner peut-il finalement ruiner les espoirs d'un titre olympique ? |
Le
titre se dispute à quelques centimètres seulement, Et,
Oui, faisant fi du stress et de la gestion des émotions,
certains lanceurs avancent (et ce n'est pas une critique, au contraire!)
sans trop se poser de question. Oleksandr Pyatnytsa (sur qui nous avions
posé la focale avant la finale surtout pour avoir devancé
Vitezslav Vesely de belle manière au
Meeting de javelot à Paris 85,67m), réalise ici 84.51m.
L'or et l'argent olympique se jouent dans un espace de sept centimètres
De
quoi maintenir le suspens dans ce concours mémorable qui marque
l'histoire de la discipline.
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Le
Trinidadien Kershorn Walcott est devenu champion olympique du lancer
du javelot avec un jet à 84,58m. Le coup de tonnerre assourdissant
d'un caribéen dans une discipline jusqu'alors dominée
par les européens de l'est et les scandinaves...
Spécialisé dans la contre communication(?), des observateurs (français) auto satisfaits, écrivent (c'est vrai, sans humour) dans des articles de la fédération, en parlant de Kershorn Walcott : "...il a une technique encore 'brute de fonte'. C'est correct, mais ce n'est pas du niveau des habituels leaders du javelot. Il compense avec une grosse vitesse de bras et des qualités physiques impressionnantes. Ce qu'il faut souligner, c'est que Trinidad-et-Tobago n'est pas un pays de javelot." Selon, d'autres, je partage cette idée, -et ils ont sans doute raison-, la seule technique profitable (belle, utile, lustrée ou brute de fonderie) est celle qui permet de gagner. La technique n'est qu'un moyen. Il est assez incroyable de lire (dans les articles de la FFA!) les propos des "grands" spécialistes (entraîneurs nationaux!) qui critiquent la technique d'un jeune athlète... Les préoccupations du jour ne sont pas de lancer "beau", mais de gagner ! Peu-importe la technique. Celle qui permet de décrocher le titre olympique est ... finalement, ... pas si mauvaise que cela... Rapportons l'image ici (que l'on a en mémoire) pour tenir comparaison. Les spécialistes comprendront. Pourquoi donner la parole à des personnes capables de dire de telles sottises ? Et, POURQUOI publier de telles sottises ! Pour l'heure, ignorant tout des jugements des français, le Trinidadien Kershorn Walcott devient un héros national ! Rendons hommage au vainqueur olympique sans critique : Kershorn Walcott qu'on le veuille ou non, a donné aux doctes observateurs javelot (surtout français) une leçon SOUVERAINE de javelot ! |
Le
tout récent champion du monde junior, Kershorn Walcott (19
ans), -venu à Londres sans aucune pression-, a créé
la surprise en devançant l'ukrainien Oleksandr Pyatnytsya
(second avec 84,51m) et le finlandais Antti Ruuskanen (troisième
avec 84,12m)... FORMIDABLE !!!
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Ah !
Les cubains !! "Oui, bof... Ils ne sont bons qu'à
sauter ! " me disait sans humour cet entraîneur
de javelot (très connu que nous ne citerons
pas) critiquant sans cesse ces sportifs qui dans l'ensemble
des lancers ont pour intention (innée ?) d'utiliser leur
détente naturelle ce qui cause des bondissements manifestes
lors les jets ratés. "Le javelot du nouveau monde,
c'est pas du jav... Ils n'ont pas le niveau. Ils courent, bloquent
les appuis et donne un grand coup de bras". Ces propos empreints
de mépris sont réellement et fidèlement la pensé
de certains entraineurs français arrogants. Aujourd'hui
les faits sont là, le champion olympique (junior !)
Keshorn Walcott est entraîné par Ismael LOPEZ, un cubain !
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Incroyable
et vrai ! Le titre olympique du javelot est remporté
par le junior Keshorn
Walcott ! N'en déplaise à certains, Kershorn
(19 ans) s'offre l'excellence en donnant une leçon de javelot
(technique) à ceux qui finalement ont une course d'élan
peu alignée et attendent le gros coup de bras final pour sortir
une performance de pointe,... qui fait encore défaut...
|
Les
premiers mots de Keshorn Walcott en quittant le terrain auront été :
"je suis déjà surpris d'avoir participé
à la finale !" Lors de la conférence de
presse, une heure plus tard, Keshorn n'avait pas encore réalisé :
"je ne suis pas vraiment en mesure de réaliser -encore-
ce que j'ai fait... Je ne peux pas y croire. Je vais juste profiter
de ce moment et de chaque instant." Walcott est né à
Toco, sur la côte nord-ouest de la Trinité et a été
amené à l'athlétisme par son frère aîné,
bon spécialiste du triple saut. "Je n'étais pas
bon au sprint (la discipline phare ici à Trinité- et -Tobago),
je me suis donc tourné vers le lancer du javelot, il y a quatre
ans, pour tenir la discipline que je compte évidemment ne pas
quitter. Je ne sais pas ce que les autres lanceurs attendaient de moi.
Je sais qu'ils sont venus, dans la compétition, comme favoris,
notamment Andreas Thorkildsen avec l'idée de décrocher
sa troisième médaille d'or olympique. Et, je dois dire
que je m'attendais à un énorme jet de sa part."
Keshorn explique avoir reçu plusieurs offres d'universités
pour des bourses d'études : "J'ai l'intention cependant
de rester avec mon entraîneur. Pour l'instant, les choses fonctionnent,
le travail réalisé est vraiment très profitable,
donc, pour l'instant, je vais rester à la Trinité."
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Les
leçons sont retenues, les conseils sont reformulés,
et, tout va bien se passer. "Garder la main haute, juste cela,
rien de plus, le reste, tu sais le faire. Oui, mais pas d'inquiétude
pour la blessure," etc. Voilà en quelques mots les choses
simples exprimées par les entraîneurs. Surtout à
ce moment de la compétition, les entraîneurs jouent les
psychologues, ils rassurent. "Le plus important est de bien
rentrer dans le concours..." La gestion du stress est une chose
à prendre en compte. C'est TOTALEMENT VRAI, l'entraîneur
est pour beaucoup dans le processus de réussite de l'athlète
en compétition...
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Rompue
aux concours difficiles (pas forcément riches en
bons souvenirs, Daegu
2011 par exemple), formidable battante et concurrente qui ne lâche
rien, Christina Obergfoll savait quoi faire et connaissait l'implication
nécessaire à cette finale.
Le dernier concours majeur, celui des championnats d'Europe d'Helsinki a encore montré (on pourrait dire prouver) qu'une outsider peut toujours sortir... Et, de fait, les places sur le podium sont chères d'autant que la concurrence est rude surtout avec le retour de Barbora Spotakova et Maria Abakumova, toutes deux absentes d'Helsinki, pour mieux préparer les jeux de Londres... |
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L'une
des surprises au javelot féminin est la relative mauvaise
prestation de la championne
du monde en titre, Maria Abakumova, (record personnel 71.99m) septième
seulement aux qualifications de Londres avec 63.25m qui était
très en forme en début de saison: 66.86m à Doha
le 11/05/2012. Maria Abakumova ne réalise pas même 60m
en finale et se classe à la dixième place... Absente des
championnats d'Europe d'Helsinki (pour se réserver ?) la
lanceuse russe originaire de Krasnodar aurait-elle succombé au
stress ? Au regard du sublime concours des mondiaux de Daegu, Maria
Abakumova est atterrée, accablée par ses jeux olympiques
de Londres. "Sur une échelle de 1 à 10 de surprise,
je suis encore à 10" explique Maria une semaine après
la compétition.
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Déconcertée,
désorientée, en quittant le stade, Maria Abakumova, blême,
avait de la difficulté à intégrer les questions
des journalistes qui lui parlaient de: "cycles olympiques"
"De
quels cycles me parlent-ils ? Et j'ai compris qu'ils évoquaient
le cycle olympique. A ce moment précis, c'était difficile
de parler. Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé. Tant
de jours écoulés
Le rêve de porter le drapeau
une nouvelle fois à Londres avec une médaille, et, au
final ce résultat." Souhaitant voyager seule, Maria
a-t-elle eu un pressentiment utile en arrêtant ses parents qui
souhaitaient venir à Londres ? Une blessure, une gêne
ou une autre raison pourrait-elle expliquer ce mauvais résultat ?
" Non, rien, tous les tests étaient bons mais l'esprit
peut parfois bloquer le corps et tout le travail de préparation."
L'avenir pour Maria Abakumova n'est pas que tristesse et son mariage avec Dmitriy Tarabin est programmé en octobre où un voyage en Thaïlande lui permettra peut-être de monter, c'est un rêve, sur le dos d'un éléphant ! |
![]() Après des qualifications réussies, Martina Ratej n'est pas dans le rythme de la finale et son entraîneur lui conseille alors de réduire la vitesse de prise d'élan pour ne pas précipiter les choses... |
Très
en forme en début de saison, l'inoxydable slovène,
(présente dans le circuit international depuis 2000), record
personnel 66.24m
à Domale le 25 février puis, dans la foulée,
championne d'Europe de la coupe des lancers hivernaux à
Bar le 17 mars avec 63.59m, s'est qualifiée en produisant
sa deuxième performance de la saison : 63.60m augurant ainsi
d'une animation intéressante en finale. Malheureusement, pour
la bonne lanceuse de disque (record 62.33m), la nervosité des
qualifications revient et Martina peine à rester parmi les huit
finalistes.
M. Ratej :"Je savais que j'étais en mesure de faire un classement. Mais peu importe, c'est dans la qualification que le problème se répète. J'ai toujours une petite nervosité, le stress en quelque sorte dans ces concours longs, interminables... Ce problème est récurent surtout cette année et déjà à Hensinki je n'ai pas atteint la finale. Je suis parvenu en finale olympique, je suis donc contente d'autant que les conditions climatiques froides étaient assez difficiles et exigeaient un échauffement que j'ai rallongé." |
Madara
Palameika : Hi Eric G. I love your Javelin-Art, the pictures
are great! And i would say, I remember my experience in London Olympic
Games with a big smile, I gave my all and performed the best i could
at that moment! The finals in 9th... Oh it was a dream, the atmosphere
was fantastic!!!
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Sofia
Ifadidou of Greece is THE STAR of the javelin
women's Olympic heptathlon !
Pour le javelot de l'heptathlon, nous avons le plaisir immense de correspondre avec Sofi Ifadidou Yfantidou qui nous révèle, ici en exclusivité, ses réactions. Sofia Ifadidou Yfantidou : "It wasn't one my favorite time but many. That was at the time when the javelin fell at the grass and all the people in the stadium start screaming and clapping for me and after that i turn to see my coach to understand what i make and i saw him to run from the stairs. At this moment i understand that i make i big shot because he was so happy. And when i show the tape with my name and the 56.96 meters i was crazy. And the last, was after the end of the competition all the cameras was on me for many time. And all the people was standing up and clapping for me again. These moments will be for ever in my heart and my mind." |
HEPTATHLON Olympique - 04/08/2012.
Antoinette Nana Djimou (championne d'Europe de l'heptathlon le 28/06/2012 à Helsinki avec 6544 points) pourra regretter -c'est une façon de parler- sa contre-performance au saut en longueur, qui lui coûte un meilleur classement et éventuellement une médaille olympique. Réalisant néanmoins son record : 6576 points et terminant sixième, Antoinette a montré un engagement de guerrière (magnifique) qu'on lu connaît. Bravo ! Très attendue par le public du Stade Olympique, Jessica Ennis (en assurant cette fois le javelot qui lui avait valu le titre mondial à Daegu) a décroché l'or en toute logique, avec un nouveau record de Grande-Bretagne à la clé ! L'allemande Lilli Schwarzkopf, disqualifiée de sa série du 800 mètres dans un premier temps avant d'être réintégrée, a obtenu l'argent et la russe Tatyana Chernova le bronze. Marisa De Aniceto est 21ième... |
Classement
HEPTATHLON Olympique - 04/08/2012 1- Jessica Ennis (GBR) : 6955 points 2- Lilli Schwarzkopf (ALL) : 6649 points 3- Tatyana Chernova (RUS) : 6628 points 4- Ludmyla Yosypenko (UKR) : 6618 points 5- Austra Skujyte (LIT) : 6599 points 6- Antoinette Nana Djimou (FRA) : 6576 points 7- Jessica Zelinka (CAN) : 6480 points 8- Kristina Savitskaya (RUS) : 6452 points 9- Laura Ikauniece (LET) : 6414 points .../ 21- Marisa De Aniceto (FRA) : 6030 points ... |
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N'étant
pas spécialisé, (donc, sous entendu faible ou moyen,
partout), certains mauvais penseurs ont prétendu que le décathlon
ne pouvait pas produire de belles performances. Et, cette idée
(tenace !) est enracinée inconsciemment chez certains animateurs
des lancers -et du lancer de javelot en particulier-. Mais, invention
parisienne du C.I.O. en 1901, superbe découverte lors des Jeux
olympiques d'été de 1904 à Saint-Louis aux Etats-Unis,
le décathlon s'invente pendant une vingtaine d'années
jusqu'en 1920 pour devenir ce qu'il est aujourd'hui: le cur palpitant
de l'athlétisme et même de l'Olympisme ! Là
où l'on imaginait hier des athlètes moyens, aujourd'hui,
les sportifs excellent dans toutes des disciplines ! Et, de nos
jours, le décathlon reste la pratique sportive honorifique la
plus prestigieuse des jeux Olympiques. Parmi les athlètes qui
pratiquent les dix disciplines, règne une cohésion, une
connexion une homogénéité d'esprit où les
rivalités sont converties (c'est une jolie tradition) en encouragements !
Animateurs infatigables, les décathloniens sont VRAIMENT les
Rois du Stade et, pour célébrer
ces Jeux Olympiques de Londres, quoi de mieux que la rencontre exclusive
de Willem
Coertzen ! Vice champion d'Afrique du décathlon
en 2008, spécialiste fantastique, magnifique du saut à
la perche (on s'en souvient
surtout à Berlin 2009), affilié
au Shaftesbury Barnet Harriers de Londres et entraîné par
Greg Richards, Willem Coertzen nous raconte (en exclusivité!)
ses impressions olympiques.
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Willem
Coertzen :
Bien, pour commencer, en tant qu'athlète, mon rêve (aura
et) a toujours été de représenter mon pays aux
Jeux olympiques. Et, à ce titre, être présent est
déjà un exploit et une consécration car la concurrence
est surtout rude pour un niveau évidemment élevé.
Tout commence par le 100m et les impressions, déjà énormes
du premier jour, sont décuplées lors du protocole où
vous marchez sur la piste, -pour la première fois-, c'est absolument
incroyable! Le poids et la présence ubiquiste de la foule, l'omniprésence
des personnes qui vous reconnaissent et vous saluent, la dimension énorme
des choses et du stade, tout cela procure un sentiment fort, démesuré.
"J'y suis! Enfin! Nous y voilà, et, les deux jours de
travail commencent !" A Londres, je voulais vraiment produire
le meilleur, accélérer, pour montrer que je pouvais avancer
de belle manière en réalisant de belles choses dans les
grandes réunions majeures. La plus grande sensation à
Londres a incontestablement été (sans aucun doute) la
foule et le soutien du public enthousiaste. Quel bonheur d'être
porté par les encouragements, les applaudissements du public
à chaque jet, à chaque saut ! Applaudissements, acclamations,
comme un oxygène de réussite ! Vous êtes littéralement
aspirés, tirés vers le haut! L'élévation
à tous les niveaux jusqu'au tumulte des émotions (positives)
où vous êtes à deux doigts de pleurer! Le GRAND
bruit alentour (assourdissant) du stade anime le cur qui palpite
d'émotions. Le grand bruit guide le même bruit (non sonore)
reproduit à l'intérieur de vous ! C'est incroyable !
Les deux bruits se connectent: le bruit du public et le bruit "émotif"
intérieur qui vous accompagne et même vous guide. Ce sentiment
fort a surtout existé au lancer javelot où les performances
au-delà des 60m animent les vibrations! Et, réellement
le paroxysme est atteint lorsque Leonel Suárez réalise
ses lancers à plus de 75m ! Etre là, à ce
moment là, au cur du stade, ... c'est un moment magique
et forcément inoubliable. Et puis vous finissez vos deux jours
avec le 1500m. Tout se résume à cela. C'est le décideur
et donneur d'ordre (au sens propre et figuré). Le 1500m décide
et parachève le classement. Une épreuve alors nerveuse
car importante et évidemment exténuante ! Le 1500m
pour finir le travail commencé, -mais, le travail acharné-!
La dite course joue son rôle et m'accorde alors aune place de
9ième au classement général. Dans l'ensemble, je
suis absolument ravi de mon résultat et vraiment très
heureux de ma participation aux Jeux. Votre travail de préparation
c'est un peu comme la bonne saison qui prépare et mûrit
ses fruits avant la bonne récolte... C'est une image, mais déjà
je me réjouis pour les années à venir...
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Ouvert
à la paume de la main pendant le concours de la perche, Kevin
Mayer, 20 ans, trouve les moyens de réaliser son record au
javelot malgré un "strap" et un bandage fort gênant.
Quinzième de son premier décathlon olympique avec 7952 points, le jeune Drômois-Ardéchois (le petit "Frenchy" comme disent certains) aura vécu une superbe expérience à Londres en produisant de belles émotions à destination du public Parfois, c'est grand d'être petit ! Bravo Monsieur Mayer ! |
Médaillé
de bronze au décathlon des Jeux Olympiques de Beijing en
2008 avec 8527 points, Leonel
Suárez vise le podium aux jeux de Londres (d'autant que ses
problèmes de santé sont maintenant oubliés). Absent
des championnats du monde en salle en mars dernier (en raison d'un problème
de tension artérielle), Leonel, a repris l'entraînement
peu après en axant sa préparation pour les jeux d'été
et souhaite jouer le trouble fêtes auprès des américains.
Médaillé d'argent aux championnats du Monde de Berlin
(8640 points) en 2009 et de bronze à Daegu (8501 points) en 2011,
Leonel Suárez est une référence derrière
les américains, qui raflent à chaque fois l'or. Leonel
parvient à monter sur la première marche du podium aux
Jeux panaméricains de 2011 ainsi qu'aux championnats d'Amérique
centrale et des Caraïbes, dans son pays natal, où il établit
un nouveau record personnel à 8 654 points. Son point fort est
le javelot, (record personnel 77.47m à La Habana le 04/07/2009)
pour lequel il brille encore à Londres : 76.94m record olympique !
L'américain Ashton Eaton, 24 ans, recordman du monde, est le champion olympique-2012 avec 8869 points. Il a devancé son compatriote Trey Hardee (8671 points), 2ème, et le cubain Leonel Suarez (8523 points), 3ème. |
En
examinant les choses de près, 138 lanceurs ont pratiqué
le périlleux lancer de javelot durant de magnifiques concours
aux jeux Olympiques de Londres 2012... L'auriez vous cru ? CENT
TRENTE HUIT athlètes !
En approchant la focale (rigoureusement des athlètes), en examinant les situations, une chose est évidente et imparable : il y a d'avantage de déception(s) que d'euphorie(s); simple effet numérique du nombre restreint de médaillés ?!... Oui, mais pas seulement. Le sport se mondialise, les athlètes sont surtout nombreux, la concurrence est rude, cruelle, le stress est omniprésent (-à tous les niveaux-, leaders ou outsiders, peu importe). La joie des médaillés contraste avec les mésaventures, les déboires, -parfois difficiles à cacher- de certains et certaines qui déjà se rongent les ongles et serrent le mouchoir mouillé de lames. La tension est palpable car les enjeux (humains) sont importants. En approchant donc les athlètes, le constat est là (assez logique), les mélancolies, les amertumes et les ratés pour blessure(s) isolent les sportifs qui souhaitent retrouver le calme... Mais, si vous expliquez que l'enquête de Javelin-Art ne juge surtout pas, ne porte aucun regard d'une quelconque attente de résultats (position du staff et des sponsors), et si, à rebours, vous expliquez que seul le beau et l'esthétisme sont examinés, alors vous voyez les lanceurs ("renfrognés / refermés") s'ouvrir comme des fleurs au soleil, et, quelques unes de devenir des "tournesols" pour suivre la nouvelle chaleur réconfortante des images d'art ! Pour ne prendre qu'un exemple, Alexander Sinitsyn / Maria Abakumova (après le raté 10/10 dixit, Maria) voient d'un il aimable heureux, puis, TRES satisfait les vues réconfortantes pleines d'émotions ! Les posters javelots d'art sont comme ce pansement utile (pour la communication globale) qui permet de tirer un trait sur le raté pour repartir et retrouver le rythme des prochaines compétitions... Les lanceurs aiment réellement les vues où l'émotion (l'atmosphère du concours) est préservée. Et, en finlandais, les propos sont: "Bien vu! Superbe pour le collage atmosphérique. Bien joué!!!!" Les athlètes qui ont attendu la fin des JO pour se faire opérer boivent les images comme un oxygène salutaire... Tout cela pour dire que l'observation, ici, n'est pas condescendante et que ce petit travail de synthèse du javelot olympique -sans prétention- est important et même bien venu... Une communication (globale) javelot peut donc fonctionner, sans budget, ceux qui aiment et vivent le javelot de façon intime le savent déjà... |
Alexander
Sinitsyn - Maria Abakumova : Eric, vous êtes bon ! Photos
cool ! Je vous remercie pour ce très, très bon travail.
Eric, très, très beaux collages, belles images ! Encore une
fois Merci beaucoup pour vos beaux arts sportifs composés.
Merci de votre compréhension du travail coaching Eric !
Leslie
Copeland : Wow, thanks so much. That was so cool, thank you for
spending your time in doing Javelin-art.
Overwhelming impression. I have never seen anything like this before. Thank
you once again. Regards, Leslie
Julius
yego : Thanks Eric cheers Wow!!! Nice ones! Good javelin-art.
Craig
Kinsley : Thank you eric they are great!
Sofi
Ifadidou Yfantidou : Hello. First of all thank you for those
beautiful photos.
Both of of them are beautiful... and
all of your pictures are beautiful...
Bartosz
Osewski : I like, good job!
Uwe
Hohn - Kathryn Mitchell : Thank you very much ...also for
the pictures you sent to Kathryn!!!
Fatih
Avan : I like your Photos! Thank you very Much, ALL Photos supper,
l like all!
Pawel
Rakoczy : Amazing pictures! Great that there is someone like you.
Thanks! The pictures is great!!!
Thank you for such a great photo! Will be a great souvenir for years. They
are Wonderful! thanks a lot!
Kara
Patterson : Hi Eric! That sounds good, as always. I will speak
of your skill!
This is great, thanks! I was actually very surprised when I saw the video
from London.
I didn't look nearly as in pain as I was at the time! I was proud of that!
This new Javelin-art is awesome!!!! I really like it!
I think everyone else will like it too!! Thank you
as always!!Thank you again, as always.
Thanks, Kara.
Elisabeth
Eberl : Hello, thats awesome! Wow ,thanks, your work is awesome!!!
Thank you so much.
Awesome work. Great! All the best, lisi.
Dmitrii Tarabin : Hi thanks so much! You make this very beautifully!
Igor
Janik : Hi!!! It's perfect!!! My best photo ever!!! Tank You very
much!!!
If You 'll boring You can use photos from my website. AMAZING!!! Inspiration
is realy important.
I'll not bother you. Will be in touch. Regards... Nice, realy realy nice!
Best regard. I.J.
Curtis
Moss : Great I love it! Javelin-Art, I would definitely appreciate
it and great work everyone seems to be loving the collage so far!
Those are so cool Eric! I will add picture to my profile! Thank you so much
again!
Petr
Frydrych : Hello Eric. Thank You for your pictures. I like them,
I was also
showing to my partners their pics made by yours, very nice
job at every one of them. Regards,Petr.
Esa Utriainen : Hi Eric, your pictures are amaizing good, -
I really like them!! Those pictures has a soul, and feeling...
Tom Petranoff : APPRECIATE ALL YOU IMAGES AND ARTWORK...WOW!!!!!!!
YOU ARE GOOD...
WORLD RECORD HOLDER IN ART-PHOTO!
Lina
Muze : Being in London was like won a one million dollars!
If you understand what I mean!
And thank you for my javelin art! It's very nice. Looks full of emotion! Thanks.
Kathryn
Mitchell : Hi Eric! OH MY GOD these are amazing. Thank you
soooo much!!!!!
I love them so much. These words you wrote were exactly right...i was
thinking about words for the Olympics and its always been
a dream to be there. Belief is another that comes to mind. My journey there
was a struggle at times so it
was a dream come true to make it. Thankyou soooo again. I love all of your
work.
Maybe we will meet one day and you can shake Uwe's hand!!!!!!
Kathryn.
Kim
Mickle :
Wow that is amazing!!! You have done and wonderful job!
Kathryn
Mitchell :
Thank you very much for your javelin-art! I would love to see more
of your work. That is a very nice offer.
My coach is Uwe Hohn and the pictures you have done with him are amazing!
I would love some more Javelin-Art for promotion.
Many thanks to you! Kathryn.
Spyros
Lempesis : Hi my friend Eric... Your work is really wonderful!
Now, for my experience in London...
"Really I felt the energy of the British culture in my body... Was magical!"
Thank you Eric...
Willem
Coertzen : Hi. Thank you very much, that looks great! That
looks very good, thank you for this, it is really
good memories that one can keep for life! How do you do it, would love to
make one with all the photos
of my
decathlon in London! Thank you very much, would really appreciate that!
Thanks again...
The
last picture!!! That is absolutely amazing, the best one yet for
me! Thank you so
much, really appreciate it a lot, its really really awesome. Thanks
again.
All the best. Will. Thanks again. Speak soon.
Sunette
Viljoen : Hi Eric, wow this is really awesome thank
you so much. It would be a great
memory to have, will answer your questions shortly, and have a lovely day.
Margaryta
Dorozhon : Thank you! I really liked the site!
Madara
Palameika : Hello... I love your art, the pictures are great!!!
Yuki
Ebihara : Dear Eric, Hello. Great pictures. Thank you. Yuki.
Uladzimir
Kazlou : Thank you very much for your work, it is very pleasant
for me. Inspiration for new ideas and success!
Anastasiya
Svechnikova : Thanks very much!!!!! It's cool!!!! You are
art-man! I like this. Very grateful.
This is truly a very nice what you are doing! Huge to you, thanks for everything,
it is very
beautiful! Hairstyles, as you have noticed, we've done it with Ivan Zaitsev
also the spear throwing (his personal record 85.03m)
Gervasios Filippidis, Ivan
Zaitsev, Oleksandr
Pyatnytsya, Asdis
Hjalmsdottir,... and... other : Thank you!